- Samira Houari Adresse complète réservée aux membres connectés.
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Qui suis-je ?
Journaliste-photographe L’Est Républicain, L’Aisne Nouvelle, Oise Hebdo, Le Courrier de l’Atlas, Jeune Afrique, Amina mag, Africultures, Zaman France… Réalisatrice de documentaire. L’affaire de ma vie. Des femmes dans la guerre d’Algérie- sortie 2019 L’Histoire contemporaine a mis récemment en lumière une femme discrète mais qui a laissé une trace originale et durable dans les événements qui ont marqué la seconde moitié de XXeme siècle, guerres, totalitarismes, décolonisation : il s’agit de Germaine Tillion. A presque 90 ans, Nelly Forget, amie et collaboratrice de Germaine Tillion, ethnologue et grande résistante enterrée au Panthéon, retourne en Algérie où très jeune elle a travaillé dans les bidons-villes d’Alger. Elle était employée du Service des Centres Sociaux, une oeuvre humanitaire créée en 1955 par Germaine Tillion pour tenter d’éradiquer la misère alors très importante en Algérie… Elle rencontre, après des décennies de séparation, plusieurs de ses amies de l’époque, toutes payèrent le prix fort dans ces années de guerre, pour plus de justice et de liberté… Ce voyage fait resurgir chez elles les souvenirs quelque fois joyeux mais souvent douloureux liés à la guerre d’Algérie : l’amitié et la fraternité dans un travail passionnant, mais aussi la guerre, la peur, l’emprisonnement, l’exil, la torture…
Les singularités de la vie m’ ont révélée à l’écriture. Une prédisposition intuitive soumise à la noblesse de l’orthographe française. – L’accent circonflexe est l’hirondelle de l’écriture – observait Jules Renard.
C’est dans les veines de mon histoire, de mes origines, de cette mixité d’horizons que mon accent a pris sa source. Il encre sur le papier toujours quelque figure insolite : un voyage incessant de l’Europe vers l’Afrique. D’abord échotière pour la PQR à Ancenis (44) et à Nantes, je me suis dirigée, ensuite, vers la presse nationale et internationale avec cette volonté de mettre en parallèle ces univers de questionnements et de transmissions universels où se révèlent des figures de héros et d’anonymes, témoins d’une mue sociale et sociétale. Pour cela, j’utilise plusieurs outils d’écritures : photographiques, journalistiques…
Co-réalisé avec François Gauducheau en partenariat avec les productions 24 Images et Djinn Films.